Good Night Junkee, Interview

Good Night Junkee se produisait à Paris, en mars dernier lors de la demi-finale du Tremplin Emergenza. Un trio de choc, avec de l’énergie à revendre et une belle présence sur scène… Inutile de vous dire que j’ai eu envie d’en savoir plus sur ce groupe et de vous le présenter. J’ai donc rejoint Thomas – le chanteur et guitariste – et Greg – le bassiste – au bar Dédé la Frite, lieu de leur toute première interview.

Good Night Junkee, c’est qui ? C’est quoi ?

G : C’est un gars de Bordeaux, Souleiman et deux gars de Paris, Thomas et moi. C’est un nom trouvé au hasard. C’est un socle de rock avec quelques bases communes, auxquelles chacun apporte ses compétences rock perso.

T : Pas de message spécifique derrière… mais beaucoup d’énergie !

Comment s’est formé ce groupe ?

G : On a un parcours commun. Il y a bientôt 8 ans, Thomas m’a trouvé sur internet. Il cherchait un bassiste pour jouer avec son groupe. On a donc joué une saison ensemble, notamment en Turquie, avant que le groupe se métamorphose et que Thomas parte faire ses études à Saint-Etienne.  On avait ce premier groupe Paradoxe qui chantait en français. C’était vraiment diffèrent de ce que GNJ produit. Et quand Thomas a fini ses études, il est revenu à Paris. Il a cherché à remonter un groupe et a trouvé Souleiman, notre batteur, sur internet également. Il m’a rappelé mais je lui ai gentiment dit d’aller se faire foutre parce que c’était pas le genre de musique que je voulais faire…

T : Greg avait un projet très précis, donc il voulait foncer là dedans… et comme son projet n’a pas marché, il m’a rappelé !

G : …Comme un morveux… mais ça a matché ! … Ce qui est marrant c’est que c’est un groupe « génération Y », un groupe internet formé au printemps 2010.

 

Quels sont les musiciens qui vous inspirent ?

G : Il y a un groupe sur lequel on revient assez souvent généralement, c’est les Artic Monkeys dans lequel on se retrouve vraiment.

T : On a beaucoup d’influences en commun. Tout  ce qui appartient à la grande mouvance de rock anglais britannique qu’il y a eu ces dix dernières années nous inspire : Bloc Party, Artic Monkeys… On aime bien les choses qui boostent un peu !

G : Mais on a chacun des choses que l’on apporte individuellement aussi. Thomas a un côté brit’ pop assez marqué. Souleiman est très rock actuel, voire même électro. Et moi, j’amène tout ce qui est plus bruitiste, shoegaze, noise, grunge.

 

Quels sont vos derniers coups de cœur musicaux ?

T : The Drums. Je connaissais mais j’ai pris le temps d’explorer et j’ai beaucoup aimé. B.R.N.S. un groupe belge pas du tout connu mais dont on fait un peu de pub. Il y a une vidéo sur Youtube de leur titre Mexico et ils passent le 1er juin à Paris, à la Machine du Moulin Rouge. On y sera !

G : Wulyf sur lequel je scotche encore dessus, méchamment. Une redécouverte aussi, c’est Pavement que j’écoute en boucle. Ride… Pas mal de vieux trucs des années 90, en fait.

 

Vous êtes qualifiés pour la Finale du Tremplin Emergenza. Vous vous attendiez à un tel succès auprès du public lors des demi-finales ?

T : Outre les avantages énormes que nous procure ce tremplin, ça reste quand même des votes à mains levées, donc c’est très fortement corrélé aux personnes qu’on arrive à ramener, nos collègues, nos amis… C’est sûr que là-dessus on se bouge !  Forcement on ramène du monde et du coup, ça facilite le succès derrière, en  terme d’ambiance. Après je pense qu’effectivement l’alchimie s’est faite à l’Alhambra puisqu’il y a également eu des gens qui n’étaient pas des proches et qui ont voté pour nous. Mais ça reste difficile de qualifier une réussite dans ce contexte là.

G : Il y a quand même une centaine de personnes qui on voté pour nous et qu’on ne connaissait pas. Donc c’est toujours agréable de savoir ça et ce qui se passait dans le public…. Savoir que le gens continuait à chanter alors qu’on avait quitté la scène !

T : On a hâte du coup d’arriver à l’étape suivante fin juin, où on sera confronté à un jury, avec un avis totalement objectif.

 

Quels sont donc vos projets ?

G : On souhaite trouver un tourneur, une personne qui cherche et organise des dates de concerts.

T : Et on a autoproduit un EP cette année, c’est assez récent mais bientôt se posera la question de ce qu’on veut faire ensuite. On produit des choses à une fréquence assez élevée, c’est clair qu’on va vouloir faire de nouvelles choses diffusables.

G : Puis il y a toutes les chansons qu’on a en chantier en ce moment, qu’on souhaite présenter sur scène assez rapidement. Côté concert, on a une date en mai à Bordeaux. Et ça serait bien qu’on ait une date à Paris, en mai aussi !

T : A ce sujet, s’il y a vraiment quelque chose qui m’a toujours impressionné dans ce groupe, c’est la productivité. Ça va vraiment vite. En général, on boucle une nouvelle chanson définitivement tous les mois. J’en suis assez surpris !

 

Un mot pour conclure cette interview?

G : Non, c’est trop de pression ! … C’est difficile ça…

T : … Au final, on est un groupe jeune, on se découvre encore et je suis certain que GNJ a encore énormément de choses à dévoiler !

Good Night Junkee nous offre la primeur de la diffusion de leur captation live de It Might Be Long à l’Alhambra.

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Tirage au sort : le 12 mai.

Copyright photos : Olivier Samyde

http://goodnightjunkee.bandcamp.com/


6 réflexions sur “Good Night Junkee, Interview

  1. Bonsoir 😉
    Souleiman est originaire de la belle ville de Bordeaux 😉 merci pour l’itw 😉
    belle soirée et bon we!!
    biz

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